Le système de formation helvétique constitue un modèle à suivre, au regard de sa flexibilité et du fait qu’il veille à créer une adéquation avec les compétences et les besoins exacts des entreprises.
Une telle approche a permis de résorber le chômage qui ne dépasse pas les 3,1% chez les jeunes et qui est le niveau le plus bas au niveau européen, soit moins de 3% en 2021, peu après la crise de la Covid 2019 avec la fermeture de l’économie.
En plus, l’économie suisse peut disposer d’une main-d’œuvre hautement qualifiée par rapport à celle qu’on trouve à l’international. Le rôle des structures est primordial surtout avec leur contribution et leur implication dans un processus d’apprentissage sur une longue durée, ce qui leur donne la possibilité de profiter d’un retour sur investissement.
Quel type de formation est requis pour rejoindre une fiduciaire et quelles sont les qualifications requises ?
Une formation en alternance
La Suisse a adopté depuis de longues années la formation en alternance et plus particulièrement le système duale, qui est également pratiqué dans des pays voisins comme l’Allemagne et l’Autriche. De nombreuses études ont démontré que les jeunes professionnels suisses sont considérés comme les meilleurs à l’échelle mondiale.
Le dispositif mis en place se base sur la combinaison d’un enseignement académique reconnu à l’international et une formation professionnelle pratique.
Dès lors, les jeunes peuvent accéder à plus d’opportunités de travail et réussir une carrière sans avoir à se préoccuper des résultats scolaires.
Le jeune rejoint une entreprise où il exerce un métier et perçoit un salaire, tout en suivant des cours à l’école à raison d’une ou deux fois par semaine. Un tel système offre un large éventail d’opportunités avec de grandes possibilités d’évolution et de changement de voie.
C’est ce qui a été mis en avant par la campagne promotionnelle de la formation professionnelle helvétique, intitulée « les pros vont de l’avant » et qui souligne les atouts du système.
Spécialisation en finance et comptabilité
Pour décrocher le brevet fédéral en finance et comptabilité, il faut disposer au préalable du certificat fédéral de capacité, d’une maturité ou tout autre diplôme équivalent.
En plus, il faut avoir une expérience professionnelle de trois ans dans cette spécialité. L’obtention de ce brevet correspond à une qualification avec l’acquisition du savoir théorique dans le domaine juridique et dans cette spécialité qui se caractérise par sa complexité et qui est en mutation constante.
Etre spécialisé dans le domaine de la finance et la comptabilité permet d’avoir l’aptitude de réaliser les états comptables et financiers et de passer des écritures comptables en conformité des normes en vigueur.
En plus de dégager les résultats de l’entreprise et d’évaluer ses performances.
Un spécialiste en finance et en comptabilité justifie les différents mouvements de capitaux d’une structure et joue le rôle de conseiller pour les dirigeants. Un tel métier tourne autour des calculs et des paiements, mais aussi les différentes opérations relevant du domaine de la comptabilité et de la finance, en plus de l’information et du reporting.
Les employés d’une fiduciaire sont invités à passer des brevets pour une évolution de carrière. Le responsable de paie est titulaire du brevet fédéral en finance et comptabilité et il peut préparer un brevet fédéral en ressources humaines.
Alors que l’assistant comptable visant à évoluer professionnellement peut préparer déjà son brevet fédéral en finance et comptabilité.
Expertise en finance et controlling
Le travail en fiduciaire donne accès à plus d’opportunités de carrière, avec au sommet l’expertise en finance et controlling. A la tête de Synergix comme la grande partie des collaborateurs du cabinet, il y a des experts en finance et controlling.
L’éligibilité à l’examen nécessite d’être titulaire d’un brevet de spécialiste en finance et comptabilité, d’agente-fiduciaire ou tout autre diplôme équivalent en plus de cinq ans d’expérience professionnelle dans ce domaine.
Sinon il faut avoir un diplôme fédéral doublé d’une expérience professionnelle de trois ans, ou encore d’un bachelor HES ou d’une université, complété par deux années d’expérience.
Ce qui distingue ces experts c’est leur mode de pensée, orienté vers la prévoyance, la stratégie et le management transversal. Ils possèdent des savoirs et des acquis de haut niveau dans cette spécialité mais aussi dans l’ensemble des domaines d’activité connexes et à l’international.
Leur savoir et leur pratique professionnelle leur donnent la possibilité de développer des solutions et des approches innovantes. Chose due aux connaissances acquises ainsi que les recherches réalisées dans une spécialité qui se caractérise par sa complexité.
Ils ont une solide maitrise des mécanismes des finances d’entreprise, comme ils possèdent l’aptitude d’analyse et d’estimation des différentes questions et problématiques. De même que la capacité d’établir des prévisions et des recommandations et de gérer des groupes d’experts.
L’élite des diplômes
Deux diplômes font partie depuis 2017 de l’élite des diplomations de la formation professionnelle supérieure. Il s’agit notamment du brevet fédéral en finance et comptabilité qui rejoint le niveau 6 et du titre d’expert en finance et controlling qui atteint le niveau 8.
Il s’agit là du niveau le plus élevé de la classification admise par le cadre national des certifications en matière de formation professionnelle. Ce qui fournit plus de crédibilité, de reconnaissance et de valeur à ces deux diplômes notamment sur le marché de l’emploi.
Les collaborateurs d’une fiduciaire doivent maîtriser différents aspects relatifs à la finance et la comptabilité à l’instar de la planification, la budgétisation, le contrôle de gestion, l’économie, la fiscalité, la finance d’entreprise, entre autres.
Ils doivent disposer des qualifications et des compétences nécessaires en alliant pratique professionnelle et diplomation.