Comme nous l’avons vu précédemment, la première étape consiste à identifier les comptes capital et privé afin de ne pas les clôturer tout de suite. La deuxième étape est de clôturer tous les autres comptes en faisant attention à bien distinguer les comptes actifs et passifs pour lesquels on notera SF pour “solde final” et les charges et produits pour lesquels on notera V/R pour “viré au résultat”.
Nous avons effectué la clôture des comptes.
Le 1er degré du compte de résultat concerne la gestion des marchandises. Nous dressons donc le 1er degré du compte de résultat avec les comptes de charges et produits en lien avec l’achat et la vente de marchandises. Nous repérons les comptes en question.
Vous pouvez retrouver la liste des comptes concernés dans la partie théorique. Nous utilisons toujours la même procédure : lorsqu’un V/R est au crédit d’un compte, nous l’inscrivons au débit dans le compte de résultat, et inversement. Nous effectuons les virements des comptes et obtenons le compte de résultat 1er degré.
Nous devons ensuite déterminer le solde de ce compte de résultat au 1er degré, que nous appelons la marge brute. La procédure est la même que pour toute clôture de compte : nous calculons la différence entre les produits et les charges du 1er degré, et obtenons ici une marge brute de 6,900 – 1,600 soit 5,300.-. Nous inscrivons la marge brute dans la colonne qui comportait la plus faible somme de sorte à balancer les totaux. Nous vérifions que nos totaux sont identiques pour que le compte soit bien équilibré.
Nous reportons ensuite la marge brute dans le 2ème degré du compte de résultat, toujours de façon croisée. Donc dans le crédit du compte dans le cas présent. Dans le compte de résultat 2e degré, nous retrouvons tous les autres charges et produits d’exploitation. Il s’agit ici des ACE et des produits financiers. Nous reportons les V/R dans le compte de résultats 2e degré, toujours en les croisant.
Nous le clôturons avec le même calcul que pour le 1er degré, pour définir le bénéfice ou la perte. Si nous avons plus de produits que de charges, il s’agit alors d’un bénéfice. Si c’était l’inverse, il s’agirait d’une perte. Dans le cas présent, nous avons plus de produits que de charges, donc nous obtenons un bénéfice.
Nous additionnons une colonne puis l’autre, déduisons le plus faible montant du plus élevé, ce qui donne 5,400 – 500, soit 4,900.-, que nous reportons dans la colonne possédant le plus faible montant. Nous vérifions que nos totaux soient bien identiques et que le compte est équilibré.
Nous libérons le compte capital et le compte privé laissés de côté. Nous transférons le montant du bénéfice au profit du compte privé, toujours de manière croisée, c’est-à-dire du débit du compte de résultat au crédit du compte privé. En cas de perte, nous aurions fait l’inverse. Nous clôturons le compte privé selon la même approche, en soustrayant le montant le plus petit au montant le plus important, ce qui nous donne 4,850.- de variation de fortune. Nous vérifions que nos totaux sont identiques.
Nous virons ensuite la variation de fortune sur le compte capital, toujours de manière croisée. Du débit du compte privé, nous transférons la variation de fortune au crédit du compte capital. Nous clôturons le compte capital en additionnant notre colonne, ce qui donne un solde final de 17,850.-
Nous dressons finalement un bilan de clôture en virant les comptes actifs et passifs, en diagonale, mais sans transférer le compte privé puisque nous avons déjà transféré la variation de fortune sur le compte capital. Attention de bien vérifier si le compte est en actif ou en passif lors des croisements au niveau des virements de soldes. Nous vérifions que le bilan de clôture est correct en comparant le total de l’actif et du passif, qui sont tous deux de 18,500.- dans le cet exemple.