Convaincre son recruteur dès les premières secondes
Renvoyer une bonne image de soi dès les premières secondes est primordial lors d’un entretien d’embauche. En effet les cinq premières secondes sont décisives pour se faire une idée sur le candidat et il ne faut pas plus de trois minutes pour prendre une décision quant à l’embaucher ou pas. Alors le postulant n’a d’autres choix que se révéler convainquant dès les premiers instants.
Établir le premier contact avec son interlocuteur
Avant son entrée dans la salle de l’entretien, le candidat est jaugé et évalué par les différentes personnes rencontrées que ce soit au niveau de la réception ou dans les couloirs menant au lieu de l’entrevue. Il importe de renvoyer une attitude respectueuse, polie et cordiale. Même si ces personnes n’influeront pas sur la décision des chargés de recrutement. Un salut accompagné d’un sourire est toujours bien reçu.
Au moment d’entrer dans la pièce où se déroulera l’interview, il vaut mieux établir un contact direct avec le chargé de l’entretien en le regardant directement dans les yeux. Un geste qui doit être suivi d’une poignée de main cordiale pour le saluer. Cette attitude ne passe pas inaperçue car elle démontre que le candidat est sûr de lui-même et confiant en ses aptitudes contrairement à quelqu’un qui hésite à tendre la main ou ne regarde pas son vis-à-vis. Il sera considéré comme timide et se sentant mal dans sa peau. Au moment de serrer la main de son interlocuteur il importe que la poignée soit ferme mais sans trop la serrer. Le but est de faire bonne impression dès le départ.
Le code vestimentaire du candidat
Le recruteur évalue le candidat dès son entrée, épiant ses gestes mais aussi son code vestimentaire. En effet cet élément est très important notamment dans certains secteurs d’activité où la tenue joue un rôle prédominant dans le relationnel. Mais pour éviter les impairs, il serait judicieux d’adopter un costume classique pour un homme et un tailleur pour une femme.
Chaque détail a son importance et de ce fait il faut accorder un grand soin à sa coiffure, à son rasage à son maquillage, etc. Il convient de ne pas essayer les nouveautés lors du jour J pour ne pas se sentir mal à l’aise. En cas de doute sur le code vestimentaire à adopter il suffit d’épier le staff de l’entreprise à la sortie des bureaux.
Etre fidèle à soi-même tout en restant professionnel
L’expression non verbale dit aussi long sur un candidat qu’un discours, car il renvoie sur son état d’esprit. C’est pour cette raison qu’un postulant ne doit pas jouer un rôle mais rester fidèle à lui-même lors d’une entrevue d’embauche. Il faut savoir qu’un recruteur prévoie un entretien pour apprendre un peu plus sur un candidat que ce soit au niveau de ses compétences, ses acquis ou sa personnalité. D’où la nécessité de ne pas faire semblant mais d’agir selon sa vraie nature.
A l’instar du recruteur, le candidat doit saisir l’opportunité offerte par l’entretien pour se renseigner plus sur le poste à pourvoir et l’entreprise. Il s’agit donc d’une rencontre d’échange et si au début de l’entrevue le recruteur pose les questions, vers la fin de l’entretien le postulant aura l’occasion d’en poser.
Tout au long de l’entrevue, le candidat doit garder la maîtrise de soi et adopter une attitude positive et polie. Il doit s’installer confortablement avec une posture droite et les mains sur les genoux. Il vaut mieux éviter de se balancer sur la chaise, de croiser les bras ou les jambes, c’est très mal vu par les recruteurs.
Il est recommandé de prendre des notes au cours de l’entretien, mais après avoir demandé la permission du recruteur, par politesse à son égard. Une initiative qui reflète le sérieux du candidat, son intérêt et son sens de l’organisation. C’est aussi un moyen d’éviter de poser des questions au sujet d’éléments évoqués à un moment ou un autre de l’entrevue.
En plus de collecter les informations clés, le fait de coucher sur le papier les informations données par le recruteur le valorise et l’encourage à parler. Le fait de ne pas le regarder droit dans les yeux ce qui rend l’atmosphère plus propice à ce qu’il ou elle se livre. C’est comme lorsque vous êtes chez le médecin, il ne vous regarde que quelques fois dans les yeux dans la phase de la consultation où vous expliquez la raison de votre visite.
Passer l’entretien avec succès
Arriver à la phase de l’entretien est gratifiant pour le candidat qui a su retenir l’attention des recruteurs. Mais il ne s’agit que d’une étape dans le procédé d’embauche et il faut savoir bien négocier ce tournant en vue de décrocher le poste convoité. Ci-après quelques astuces pour réussir.
Respecter le rendez-vous fixé pour l’entretien
Pour un candidat, il n’est jamais question d’arriver en retard à son entretien au risque de condamner sa candidature. Dans le cas d’un empêchement, il serait plus judicieux d’appeler l’entreprise pour s’excuser et lui expliquer la situation et si c’est nécessaire demander le report de l’entrevue, sous réserve d’arriver à temps pour le deuxième rendez-vous.
Il faut savoir que le recruteur a d’autres entrevues et d’autres occupations et qu’il a organisé son planning en fonction de ces éléments, de ce fait il faut veiller à respecter son timing afin de ne pas chambouler le programme de sa journée et lui éviter des désagréments inutiles. Il est possible que le recruteur prévoie une heure pour l’entretien mais à cause d’une quelconque contrainte il revoit à la baisse cette durée pour n’accorder au candidat que 30 minutes, ce dernier a intérêt à démontrer sa flexibilité en adoptant un discours plus concis et synthétique. Une démarche qui peut être hautement appréciée par le recruteur.
Présentation du candidat
Un postulant doit être honnête, authentique et fidèle à lui-même. En effet au moment de la présentation, il faut éviter de jouer un rôle mais de se présenter tel quel, en mettant en avant ses forces mais sans masquer nécessairement ses faiblesses.
Evidemment le candidat sera confronté à tous types de questions y compris les plus personnelles, mais il doit toujours faire preuve de courtoisie et en cas de doute, il peut demander à son vis-à-vis de reformuler sa question pour mieux réfléchir à la réponse à fournir. En cas de gêne il ne faut pas hésiter à préciser en toute clarté que les questions sont embarrassantes, il importe de le signaler avec fermeté mais sans agressivité. Il est possible de détourner ou de répondre à une question déstabilisante avec humour mais sans exagérer non plus.
Il faut comprendre que lors d’un entretien, le chargé de recrutement jauge non seulement les réponses du postulant mais aussi sa posture et son gestuel. De ce fait il serait pertinent d’adopter une posture droite avec les mains sur les genoux, une attitude qui reflète que la personne est attentive et très intéressée par le poste.
Démontrer sa fierté de ses compétences et de ses expériences
Lors de l’entretien d’embauche le candidat doit souligner ses compétences et les mettre en avant. Il peut être fier de son parcours et le démontrer en précisant sa contribution dans ses différentes expériences que ce soit au niveau personnel ou professionnel. Il peut évoquer les difficultés rencontrées et les actions entamées pour les résoudre et comment il a pu se sortir des situations délicates. Il a la possibilité aussi de valoriser ses acquis et ses qualités de même que ses progrès.
Lorsque le candidat a démissionné de son poste, il doit savoir qu’on le questionnera à ce propos au cours de l’entretien, il ne s’agit pas de juger sa décision qui est respectée et certainement motivée, mais de comprendre ses motivations. Le plus important est de ne pas dénigrer son ancienne entreprise ou ses anciens collègues, mais de parler de ses convictions et de ses aspirations avec professionnalisme.
Si le parcours professionnel du candidat n’était pas aussi simple et qui l’a été marqué par quelques variations et difficultés, il ne faut pas hésiter à en parler, mais en s’appuyant sur un argumentaire infaillible et un discours cohérent.
Prendre l’initiative de poser des questions
Généralement c’est à la fin d’un entretien qu’un candidat aura la possibilité de poser des questions. Il faut saisir cette opportunité pour se renseigner un peu plus sur le poste et la structure en vue d’évaluer les potentialités existantes et de pouvoir se projeter dans le développement futur de l’entreprise.
Il suffit de poser deux ou trois questions pour s’informer, mais aussi faire part de l’intérêt du candidat pour la position à pourvoir et la société elle-même. Il faut juste éviter de poser des questions sur les congés, la place de son bureau près de la fenêtre, etc. Ce sont des détails qui ne peuvent être évoqués lors d’un entretien d’embauche. Il vaut mieux se focaliser sur la stratégie adoptée par l’entreprise, les possibilités d’avancement, etc.
Remerciement et prise de congé
A la fin de l’entrevue, il est de coutume de remercier son interlocuteur du temps qui lui a consacré. Le respect et la politesse sont un must en toutes circonstances mais plus encore dans un entretien professionnel. Avant de prendre congé il convient de saluer les personnes présentes dans la salle et au niveau de la réception.
Il est possible de pousser la politesse jusqu’à l’envoi d’un courrier électronique pour remercier le recruteur au sujet de l’entretien et lui fournir à l’occasion quelques données supplémentaires si nécessaire, mais sans exagération.
S’habiller pour un entretien
L’image que renvoie le candidat au recruteur est des plus importantes lors d’un entretien d’embauche. Il faut donc délaisser les jeans et les habits “casuals” (décontractés) pour porter une tenue adéquate de préférence dans un style classique.
Opter pour un code vestimentaire classique
Ce qu’il faut porter dans un cadre professionnel varie évidemment d’une structure à une autre et même d’un secteur à un autre. Ainsi le style classique domine dans les banques, alors que dans le domaine informatique ou artistique, c’est le style décontracté qui fait loi. Et il est important de s’intégrer dans l’esprit de la structure dès le jour de l’entrevue d’embauche.
Pour éviter de commettre une grave erreur de goût il vaut mieux avoir un costume classique de bonne coupe avec une chemise blanche et des chaussures adaptées. C’est un code vestimentaire passe-partout qui s’adapte aux différents secteurs. Cette astuce est valable aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Ces dernières peuvent investir dans un tailleur avec pantalon ou jupe de bonne longueur et un décolleté modéré pour rester dans les nomes et éviter l’embarras le jour de l’entretien.
Sobriété et simplicité
Si la tenue classique est de rigueur, il ne faut pas oublier de miser sur l’élégance dans chaque détail. Ainsi il faut choisir avec grand soin le sac à main ou la mallette qui complète la tenue et qui inspire sobriété, simplicité et élégance. Il vaut mieux opter pour des accessoires discrets et simples qui reflètent le bon goût du candidat mais sans verser dans l’ostentation et dans le tape à l’oeil.
Surtout que le recruteur veut rencontrer le candidat et non pas ses possessions et ses babioles. Ainsi pour monsieur, il n’est pas question de porter une montre trop voyante ou une chaîne sur la chemise, c’est du plus mauvais goût. Pour la jeune femme aussi, elle n’a pas besoin de porter des parures entières mais juste des boucles d’oreilles et un bracelet pour un effet simple et chic.
Essayage et réessayage
Choisir la bonne tenue est un procédé délicat car il faut bien l’assortir aux bonnes chaussures et aux bons accessoires, mais le plus important il faut opter pour des vêtements confortables et dans lesquels on se sent plus à l’aise. En effet des vêtements chics et confortables permettent au candidat de se sentir confiant et très à l’aise pendant l’entrevue avec le recruteur.
Pour réussir son look, il vaut mieux procéder à un essayage avec la tenue complète à porter y compris les chaussures et les accessoires afin de juger du confort de la tenue mais aussi de sa sobriété et de son élégance. Si on n’est pas satisfait on peut toujours recommencer et procéder à un autre ressayage jusqu’à satisfaction, car il est très important de se sentir confiant dans son aspect physique et satisfait de l’image qu’on renvoie à son interlocuteur.
Il vaut mieux éviter de porter des chaussures neuves pour la première fois lors de l’entretien, car il est possible d’avoir des ampoules ou de se sentir mal à l’aise dedans.
Pour les dames qui choisissent de porter une jupe, elles ont intérêt à prévoir une paire de collants avec. Il faut également penser à bien cirer ses chaussures et à prendre soin de son vernis à ongles avant l’entrevue.
Ce qu’il convient de retenir c’est de choisir des vêtements et des accessoires élégants, simples et sobres qui respectent les normes classiques du code vestimentaire professionnel, mais qui permettent au candidat de se sentir confiant en son look et à l’aise le jour J.
La ponctualité, le maître-mot de votre entretien
Un candidat doit être ponctuel pour son entretien ce qui implique de n’arriver ni en avance, ni en retard. Il faut dire que c’est un point qui n’est pas discutable!
Pour un postulant intéressé par un poste et une entreprise, il doit faire preuve de ponctualité, autrement les conséquences peuvent être lourdes pour sa candidature. En étant en retard, le candidat envoie des signaux négatifs à l’employeur, qui le juge comme une personne non respectueuse des autres, qui n’a pas une bonne notion du temps et sur laquelle on ne peut compter.
Autrement dit une personne susceptible de ne pas honorer ses engagements. Si dans le domaine professionnel les employés qui arrivent en retard, sont mal perçus, alors la situation est bien pire lorsque l’on ne fait pas encore partie du staff.
Etre ponctuel est important mais il ne faut pas arriver en avance non plus. Il suffit d’arriver à son rendez-vous cinq minutes à l’avance pour démontrer sa rigueur, sa motivation et son respect. Mais la situation devient embarrassante lorsque l’on arrive une demi-heure plutôt. Par ailleurs, l’attente risque d’être stressante pour le candidat.
Dans le cas où le candidat ne peut éviter d’arriver en retard à son entrevue, il doit au moins avoir la correction d’appeler et d’aviser l’entreprise pour les prévenir et s’en excuser. Il est tenu aussi d’indiquer l’heure de son arrivée. Une telle démarche est un must ! C’est un signe de respect pour autrui et puis il ne faut oublier que les chargés de recrutement ont sûrement d’autres tâches à faire qu’attendre un retardataire.
Comment éviter d’être en retard?
Il ne faut jamais arriver en retard à son entretien d’embauche, et il serait pertinent de prévoir toutes les activités et les tâches à faire à l’avance pour arriver à temps au rendez-vous. Il faut tenir compte des petits incidents du genre embouteillage, route coupée, retard du bus, etc. susceptibles de surgir.
Il faut toujours vérifier que le téléphone est chargé, qu’on dispose d’assez de temps pour garer sa voiture ou pour faire le trajet depuis l’arrêt de bus, le quai de la gare ou de la station de métro et jusqu’aux bureaux de l’entreprise, entre autres. Il faut prévoir tous les détails et aléas susceptibles d’être des causes de retard. Il existe même une astuce des plus efficaces à savoir avancer sa montre ou son téléphone de quelques minutes.
En cas de retard du chargé de recrutement
Il est possible qu’un recruteur arrive en retard pour l’entretien d’embauche, si ce n’est pas très fréquent, il est toutefois possible de se trouver dans une telle situation qu’elle soit voulue ou pas. En effet, certains employeurs adoptent cette tactique intentionnellement et font patienter les postulants alors qu’ils sont observés discrètement.
Il vaut mieux exploiter ce laps de temps de façon idéale, pour revoir en pensée le déroulement de l’entrevue et réviser son discours. C’est aussi une opportunité pour respirer un bon coup et de veiller à se relaxer avant la rencontre. Patienter quelques minutes, c’est tolérable. Mais lorsque l’attente se fait longue et dépasse la demi-heure, il serait temps de se renseigner auprès de la secrétaire ou de la personne à l’accueil.
Dans le cas où le candidat a d’autres engagements, il doit le signaler afin d’être reçu plus rapidement ou on lui fixera un autre rendez-vous. Ce qu’il faut retenir c’est que la ponctualité est un must dans le domaine professionnel et qu’il faut respecter son temps et celui des autres.
Avoir la bonne gestuelle et la bonne tenue lors de son entretien d’embauche
Dans une entrevue avec un potentiel employeur, il faut être conscient de sa gestuelle, sa posture, sa bonne tenue, la clarté et l’assurance de sa voix, etc. En effet, les gestes du candidat en disent long sur lui. Le langage non verbal renvoyé par le corps du candidat représente 80% des expressions perçues par un recruteur. Alors que le postulant prépare son discours soigneusement comme il se doit, il lui faut également prêter une grande attention à sa gestuelle.
En effet, il doit travailler la gestion de l’espace, sa posture, les gestes de ses mains, ses expressions, rester détendu, sourire (mais pas trop non plus), etc. Ci-après quelques astuces pour adopter les bons gestes lors d’une entrevue.
Soigner sa position assise
Par politesse et par respect, le candidat ne peut s’asseoir qu’après avoir été invité par son interlocuteur et il doit attendre que ce dernier prenne place pour le faire aussi. L’idéal est de s’asseoir juste en face de lui pour pouvoir le regarder directement et faciliter le contact. Il est hautement recommandé d’éviter de gigoter sur sa chaise même si elle n’est pas confortable , il suffit de s’asseoir le dos droit sur une chaise sans se balancer.
Une fois assis, le candidat ne doit surtout pas croiser les bras ou les jambes , ceci reflète une image négative sur lui. En effet une telle posture inspire que le postulant est sur sa défense ou qu’il refuse de communiquer. Il convient de se pencher légèrement vers son vis-à-vis, car c’est un signe d’intérêt pour ce qu’il dit. Si le candidat a l’habitude de gesticuler en parlant, ceci est toléré dans la mesure ou on le fait avec les mains ouvertes et non pas avec les poings. Il faut savoir que des mains ouvertes sont un signe d’ouverture d’esprit.
Respecter l’espace alloué
Si le candidat décide de prendre des notes, il peut le faire mais sans envahir l’espace d’autrui. Il vaut mieux solliciter la permission de son vis-à-vis pour utiliser une petite partie de son bureau. Mais si ce dernier est très encombré, il vaut mieux écrire sur ses genoux en s’aidant d’un support rigide. Il est très important de disposer ses affaires de telle façon à ne pas envahir l’espace des autres. Il faut donc ranger son sac à main, son manteau et son bloc-notes avec grand soin et dans un petit espace.
Un autre point à respecter, c’est la distance par rapport à son interlocuteur. Même si le candidat a l’habitude de toucher un peu à tout, il doit faire très attention lors d’un entretien d’embauche, en respectant une certaine distance avec son interlocuteur.
Les gestes à bannir
Un postulant peu aisément être perçu à jour et se laisser trahir par certains gestes qui deviennent plus évidents encore avec le stress.
– Parler en gardant une main devant la bouche : C’est un signe de problème en matière de communication et d’hésitation quant au discours à adopté. Durant une entrevue, le candidat doit s’exprimer clairement et distinctement pour se faire comprendre.
– Toucher sa cravate : C’est un geste à bannir, car il est perçu comme un défi de l’autorité ou un sentiment d’inconfort et de nervosité. La cravate ne bougera pas de sa place alors il est inutile de la tâter à chaque fois.
– Se gratter l’arrière de la tête : Il exprime le sentiment d’inconfort du candidat, notamment lorsque la question posée le met mal à l’aise ou l’embarrasse. Il vaut mieux maîtriser ce type de comportement et renvoyer une image de confiance en soi et en ses aptitudes et ce quelle que soit la situation.
– Manipuler régulièrement un objet : certains candidats ont la mauvaise habitude de jouer avec un stylo ou tout autre objet à leur portée. Or ce geste se révèle très énervant pour un interlocuteur qui ne peut se concentrer. L’idéal est de poser ses mains sur les genoux ou sur la table.
– Cacher ses mains sous la table : comme lors d’un repas autour d’un table, il est culturellement recommandé en Suisse de garder ses mains sur la table. Il en va de même lors d’un entretien d’embauche, car cela exprime l’honnêteté par le fait que c’est un signe de transparence. En quelque sorte, si le candidat montre ses mains, c’est qu’il n’a rien à cacher.
Pour réussir son entretien, il faut préparer ses réponses, mais surtout contrôler sa gestuelle qui reflète son état d’âme. Cela s’entraîne comme pour un comédien avant de monter sur scène ou un professeur avant de donner son cours.
Travaillez votre confiance en vous
Etre confiant en ses compétences et ses aptitudes et un point fort pour la candidature d’un postulant. Un candidat qui a confiance en lui-même transmet cette positivité au recruteur qui sera plus rapidement convaincu de ses qualités et de ses qualifications. Ci-après quelques astuces pour renforcer sa confiance en soi et être fin prêt pour l’entrevue d’embauche.
Une confiance rassurante
Lorsque les compétences et les aptitudes de deux candidats sont similaires, le recruteur se réfère sur des critères comme la confiance pour trancher. En effet s’il doit choisir entre un postulant confiant et sûr de lui et un autre hésitant et incertain, le premier choix s’impose. En effet un candidat sûr de lui, inspire confiance et il rassure son entourage quant à son aptitude à dépasser les difficultés et à gérer les problèmes. Il reflète donc une image positive de lui et de sa personnalité.
Il va sans dire qu’un employeur va privilégier une personne qui a confiance en ses potentialités et ses compétences notamment pour un poste de responsabilité. En effet une telle personne va pouvoir asseoir son autorité et faire preuve de solidité face aux difficultés.
Avoir confiance en soi c’est bien mais pas de façon excessive à frôler l’arrogance. Il importe de rassurer le recruteur grâce à sa confiance en soi mais sans qu’il se sente inférieur au candidat ou que son autorité risque d’être remise en question. Lors de l’entretien, le postulant doit être factuel et illustrer ses dires par des exemples tangibles. Il faut bien véhiculer le message en dosant avec grande prudence ses propos.
La confiance en soi pour pallier à quelques faiblesses
Il est possible qu’un candidat n’ait pas toutes les compétences et les qualifications requises pour le poste et pourtant il a été contacté pour une entrevue, c’est déjà un point positif. En effet en le sollicitant, le recruteur démontre son intérêt pour le profil. Il ne faut pas cacher ses faiblesses ou ses lacunes, mais de les assumer et être prêt à les améliorer. Etre motivé et enthousiaste et surtout être confiant en ses potentialités c’est le point fort à mettre en avant lors de l’entretien d’embauche.
Développement de sa confiance en soi
– Bonne préparation de l’entrevue d’embauche: Il est évident qu’en préparant minutieusement chaque détail en prévision de l’entretien à venir, le candidat sera plus serein et plus confiant.
En effet avec une bonne préparation, le postulant saura répondre aux questions les plus délicates et démontrer ses compétences avec des illustrations factuelles, ce qui le mettra grandement à l’aise. Il doit se focaliser sur ses points forts et mettre en avant ses expériences.
Lorsque le candidat postule pour son premier poste et qu’il ne dispose pas d’expérience, il peut évoquer ses activités parascolaires, son travail associatif, ses petits jobs d’été ou ses stages en soulignant ce qu’il a acquis à travers de telles activités.
Dans le cas où le postulant n’a pas suivi un parcours linéaire il peut toujours mettre en avant ses acquis, ses connaissances et les compétences qu’il a développé à travers les tâches variées dont il avait la charge. Il peut également souligner son aptitude d’adaptation qui peut être parmi des atouts intéressant à mettre en valeur pour le poste à pourvoir.
Si le candidat a connu quelques échecs, il ne doit pas s’en cacher mais de relever les problèmes rencontrés et comment il aurait pu les résoudre différemment à travers des actions concrètes pour aboutir à de meilleurs résultats.
– Préparation physique: un candidat doit évidemment préparer son discours et les réponses adaptées aux questions susceptibles d’être relevées au cours d’une entrevue, mais il doit aussi prendre grand soin de son aspect physique et de sa gestuelle.
En effet, il doit éviter certains gestes révélateurs de son malaise ou de sa nervosité. De même qu’il doit adopter la bonne posture et le bon débit pour la prise de parole. Il a intérêt à se familiariser avec la gestion du stress, en travaillant sa respiration et sa gestuelle, qui lui permettront de gagner en confiance et d’être plus à l’aise lors de l’entrevue.
Il peut même à simuler l’entrevue et la filmer pour relever les éléments à redresser. Mais le plus important à retenir c’est que le recruteur est intéressé par le profil et par la candidature et c’est un point fort dont il faut prendre conscience.
Bien démarrer son entretien
Faire bonne impression dès les premières minutes d’un entretien est crucial. Le recruteur scrute le candidat dès son entrée et jauge son aspect vestimentaire, ses gestes, sa posture et les premiers mots de son discours. Par ailleurs, ce dernier doit inciter l’employeur à poursuivre l’entrevue et de savoir un peu plus sur le postulant. Ci-après quelques astuces pour bien démarrer l’entrevue.
Les premières minutes les plus importantes de l’entrevue
Après les salutations d’usage et la prise d’une place en face du chargé de recrutement, il est temps de se présenter. Cet instant est crucial pour faire bonne impression sur l’interlocuteur et le conforter dans son choix.
Adopter un discours engageant et respectueux, tout en véhiculant un message clair et cohérent est un point-clé pour le succès de l’entrevue. Il est très important de faire preuve de franchise, d’honnêteté et d’authenticité qui séduisent toujours les employeurs.
Lors de la présentation, le candidat doit s’introduire de façon concise et synthétique mais s’il a du mal à résumer son expérience et son parcours il peut demander le temps qui lui est alloué. Généralement la présentation se fait en une minute à 10 maximum, mais certains recruteurs peuvent aller au-delà de cette limite pour aller jusqu’à la fin du discours du candidat.
Comment réussir sa présentation ?
A l’instar de l’ensemble de l’entrevue, la présentation du candidat doit être bien préparée. Il est essentiel de ne pas reprendre l’ensemble du CV du moment que le recruteur l’a déjà consulté, il suffit de se focaliser sur l’essentiel et d’être synthétique. Il faut évoquer trois ou quatre éléments des plus importants en vue de valoriser ses compétences et ses qualifications en les illustrant avec des exemples à l’appui qui seront en rapport avec la position à pourvoir. Il n’est pas nécessaire de s’arrêter sur les détails, en cas de besoin, le recruteur va poser des questions ciblées pour obtenir un complément d’éclaircissement et d’informations.
Il est très important de rester respectueux et cordial. Sourire pendant l’entrevue crée une ambiance chaleureuse et reflète la convivialité du candidat.
Il serait pertinent que le postulant parle de lui et de sa personnalité en s’arrêtant sur ses atouts qui peuvent constituer une plus-value pour l’entreprise et le poste. Il importe de bien sélectionner ses loisirs pour les évoquer car parler de son amour pour le cinéma sans maîtriser le sujet est hautement déconseillé. Il vaut mieux parler d’une passion réelle pour la mettre en valeur et évoquer son impact sur sa vie de tous les jours.
Il est possible de parler des valeurs auxquelles croit le candidat, mais il faut prévoir un argumentaire judicieusement établi en vue de leur donner du poids. Le mieux est d’être sincère et honnête à ce propos pour mieux convaincre son vis-à-vis. Autrement il vaut mieux s’abstenir.
Afin d’être fin prêt à affronter son recruteur, il serait judicieux de pratiquer un peu son discours devant un miroir. Cette méthode permet au candidat d’étudier sa posture, son élocution, ses gestes mais aussi son discours et son argumentaire.
Pourquoi ne pas profiter de la présence de ses amis et sa famille pour faire une petite démonstration? L’essentiel c’est de ne pas faire une longue dissertation mais une présentation bien montée, concise, précise et bien ciblée.
Franchise et honnêteté : peut-on tout dire en entretien?
Si toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire dans la vie de tous les jours, qu’en est-il d’une entrevue d’embauche?
Peut-on tout avouer à un recruteur ou faut-il s’abstenir de tout révéler?
Qu’en est-il des petits mensonges et des demi-vérités?
Faut-il tout avouer lors de l’entrevue d’embauche?
L’entrevue d’embauche est l’occasion pour le recruteur de mieux connaître le candidat que ce soit au niveau des compétences et des qualifications professionnelles ou encore des aptitudes personnelles. Et de ce fait, il vaut mieux que la rencontre repose sur des bases solides et saines. Autrement dit halte aux mensonges et aux demi-vérités car il est fort probable que l’employeur se renseigne sur la véracité des dires du postulant.
D’un autre côté un candidat qui s’embobine dans le mensonge n’est plus lui-même et perd de son honnêteté et de sa crédibilité or dans une entrevue il vaut mieux rester fidèle à soi-même et jouer la carte de la franchise.
Ceci dit, le candidat n’est pas tenu de tout révéler non plus, surtout si ses dernières réalisations ne sont pas à la hauteur. Au lieu de s’arrêter sur ce point, il peut évoquer les résultats obtenus l’année d’avant, quand les actions entreprises ont été mieux montées et ont abouti sur des résultats bien meilleurs. Il faut être vigilant à ne pas tomber dans l’orgueil en listant tous ses succès, dans ce cas le recruteur peut juger le candidat trop prétentieux.
Un candidat doit évoquer aussi bien ses succès que ses déceptions sous réserve de bien préparer son argumentaire et de pouvoir justifier les résultats obtenus. Il ne faut pas hésiter à détailler les enseignements retenus et ce qu’il aurait pu changer pour améliorer les résultats s’il doit revivre la même situation. Une telle franchise et honnêteté seront grandement appréciées dans le domaine professionnel.
Un mensonge sur son CV, que faire?
Si le candidat a déjà commis l’erreur de mentir sur son CV, même si ce mensonge n’est pas trop flagrant comme l’obtention d’un diplôme ou d’une distinction, mais juste pour combler un vide sur le CV ou pour mettre en avant ses aptitudes linguistiques qui sont modestes en réalité. Il a intérêt à passer aux aveux lors de l’entretien d’embauche, en expliquant clairement les raisons qui l’ont poussé à mentir. Il faut dire que certains employeurs passeront difficilement l’éponge sur cette tricherie, alors que d’autres vont voir le côté positif de la rédemption.
Il faut comprendre que pour un postulant qui a triché il a intérêt à passer aux aveux, au lieu d’attendre qu’une question se pointe. L’idéal est d’en parler au cours de la présentation, car il est possible que l’employeur soit déjà au courant en procédant à quelques investigations. Il serait embarrassant que le chargé de recrutement demande au postulant de faire une partie de l’entretien dans la langue étrangère qu’il prétend maîtriser alors qu’il en est incapable. Ou de parler des réalisations achevées lors d’une expérience professionnelle inexistante. Outre l’embarras, le candidat sera discrédité, alors il vaut mieux adopter la franchise.
Que risque-t-on en mentant ou en omettant des éléments clés?
La vérité éclatera tôt ou tard, et les conséquences du mensonge découvert risquent d’être graves et aboutir à un licenciement. En gardant cette idée à l’esprit il vaut mieux être franc et honnête en présentant ses forces et ses faiblesses lors de l’entretien et en les assumant comme une personne mûre et responsable.
A moins d’être un virtuose du mensonge et être à l’aise avec le fit de mener une double vie (par exemple comme dans la série Dexter, qui est policier et tueur en série), il vaut mieux jouer cartes sur table.
Apprendre à se vendre en moins d’une minute avec l’elevator pitch
La notion de « Elevator pitch » (“discours d’ascenseur” avec une traduction littérale) vous dit quelque chose? Il s’agit de mettre en place un discours concis et percutant qui saura convaincre votre interlocuteur en moins d’une minute, parfois même 30 secondes seulement. Soit le temps nécessaire pour l’arrivée de l’ascenseur.
C’est une méthode adaptée pour le domaine de la vente, mais tout aussi efficace pour une entrevue d’embauche. En effet au cours d’un entretien, le candidat doit savoir se vendre et mettre en avant ses compétences en un laps de temps très court. Ci-après quelques astuces pour préparer un bon Elevator Pitch.
La rédaction du Elevator Pitch
Pour rédiger un discours synthétique mais bien ciblé et percutant, il suffit de se référer au CV pour déterminer son projet professionnel, le métier actuel et les points forts de ses compétences et ses expériences, qui sont en cohésion avec le poste à pourvoir.
Pour un postulant qui souhaite bien concevoir son discours, il peut le monter à travers trois axes parmi les plus pertinents et les plus importants de son parcours et qui soient en cohérence avec la position à pourvoir. Il peut s’agir d’études, de formations, d’expériences professionnelles, etc. Il ne faut pas oublier de faire valoir les actions entamées et les réalisations de façon tangible et concrète.
Une fois les principaux éléments du discours sont déterminés, il ne reste qu’à rédiger le discours en sélectionnant bien les mots-clés et les expressions à employer et qui laisseront un réel impact sur l’employeur.
Adapter le discours en fonction de la structure et de la situation
A chaque entretien son Elevator Pitch, il ne faut pas adopter un discours généraliste pour toutes les entrevues et toutes les entreprises. Car il faut tenir compte des besoins de chaque structure et de chaque poste pour évoquer les compétences et les qualifications adaptées.
De ce fait, l’Elevator Pitch doit être personnalisé et choisir la bonne accroche pour convaincre son interlocuteur et conclure l’entretien en sa faveur. Un discours personnalisé a plus d’impact!
Au moment de conclure son discours il faut terminer avec une phrase qui donne envie à son interlocuteur d’en savoir un peu plus sur le profil, ses qualifications et ses expériences et de poursuivre l’entrevue d’embauche. Il est possible de retenir l’attention de son interlocuteur en achevant son discours avec l’évocation d’une expérience chez un concurrent par exemple.
Bien doser les faits et les émotions
Dans un discours mettre des éléments factuels et chiffrés permet de retenir l’attention de son vis-à-vis et qui peuvent être développés lors des minutes qui suivent de l’entrevue. N’empêche qu’il est possible d’ajouter un brin d’émotion mais sans excès pour faire valoir son parcours personnel et son choix de carrière ainsi que sa personnalité.
Enfin, il faut garder à l’esprit que ce discours est avant tout une introduction ou une présentation et qu’il importe qu’elle soit synthétique et percutante. Le but est de donner envie à l’employeur de poursuivre cet entretien d’embauche et d’en savoir un peu plus sur le candidat.
Négocier son contrat de travail
Le contrat de travail représente un agrément entre deux parties contractantes à savoir l’employeur et le candidat qui fera partie dorénavant de l’entreprise. Si de nombreuses clauses du contrat relèvent du droit de travail, certains composants de cet accord peuvent faire l’objet de négociations ou d’ajouts.
Généralement, une telle démarche se présente à la fin du processus d’embauche et le plus souvent c’est le recruteur qui demande au candidat d’avancer ses prétentions salariales. Le postulant serait plus avisé de ne pas proposer un montant fixe mais une fourchette. Voici ci-après les éléments du contrat qui peuvent être négociés.
Négocier la rémunération
Le candidat doit penser à la rémunération qui lui donne satisfaction avant de se rendre à son entretien d’embauche. Il doit tenir compte du poste et de ses responsabilités, la taille de la structure, les expériences cumulées, etc. et en fonction de ces données il peut faire une estimation du salaire mais plus précisément un seuil au-dessous duquel il ne peut descendre. Le postulant ne doit pas prendre l’initiative pour parler du salaire mais laisser le recruteur évoquer ce point.
Autres avantages financiers
Le salaire d’un employé est constitué de la rétribution mensuelle qui est fixe mais aussi des différentes primes et avantages financiers annexes. Ces derniers peuvent se présenter sous forme d’une prime de rendement ou de performance, d’une rémunération variable sur le résultat, d’un 13ème mois de salaire, entre autres. D’autres composants sont déjà pris en compte par la convention collective et il n’est pas nécessaire pour le candidat de s’y arrêter.
Dans le cas où le poste convoité implique un déplacement ou une résidence à l’étranger, la structure prévoit le financement du déménagement, du transport du salarié et de sa famille, des frais d’intégration y compris l’apprentissage de langue étrangère, les frais administratifs, etc.
Négocier l’organisation du poste et les horaires
Dans la mesure du possible, un candidat peut demander le réaménagement de ses horaires de travail notamment s’il a des contraintes particulières. Il doit expliquer clairement son besoin et rassurer l’employeur quant à l’exécution de ses différentes tâches et responsabilités. Une telle requête doit être faite avant la signature du contrat pour éviter les conflits et les complications par la suite.
En ce qui concerne les congés, il ne faut pas les évoquer avant même d’avoir commencé le travail, mais si le candidat estime qu’il a besoin de prendre ses vacances à des moments particuliers il peut le souligner dès le départ sous réserve de justifier sa demande à travers un argumentaire solide.
Si le poste convoité requiert une formation particulière que la structure a déjà prévu, il est possible pour le candidat de négocier ce point et d’orienter cette formation de façon à ce qu’elle sert au mieux son parcours et son plan de carrière tout en étant bénéfique pour le poste.
Bien lire l’accord avant signature
Une fois toutes les clauses du contrat et tous les composants sont discutés et négociés, et que l’accord a été rédigé, il vaut mieux prendre le temps de lire minutieusement chaque détail avant la signature, car une fois l’accord est signé, la responsabilité des deux parties est engagée.
Il vaut mieux bien éplucher la clause de non-concurrence qui contraint le candidat à ne pas travailler chez un concurrent s’il quitte l’entreprise. Si jamais il ne respecte pas cette clause il sera amené à verser des dommages et intérêts pour l’entreprise et dont le montant peut être très élevé.
Apprendre se présenter en entretien de façon brève et pertinente
D’après Winston Churchill “il faut 5 minutes pour écrire un discours d’une heure, mais il faut une heure pour écrire un discours de 5 minutes”. Il va sans dire que la rédaction d’un discours pertinent, synthétique et concis requiert beaucoup de réflexion pour le choix du contenu, mais aussi pour le choix des termes à utiliser. Cela d’autant plus que le discours à présenter lors d’un entretien d’embauche peut être décisif pour sa carrière.
Une bonne préparation pour réussir son entretien
Il est plus aisé de monter un long discours sur ses compétences, ses qualifications et ses expériences personnelles et professionnelles, mais il est beaucoup plus difficile de créer un résumé condensé et percutant. Ceci dit, lors d’un entretien, il n’est pas question de se lancer dans une longue dissertation, mais de faire une présentation concise et pertinente.
Pour le candidat, l’entrevue d’embauche est l’opportunité à saisir pour parler de ses aptitudes et de ses expériences en plus de mettre en avant ses atouts et sa personnalité, mais sans reprendre le contenu du CV. Il est possible de s’appuyer sur deux ou trois éléments du curriculum vitae, mais il serait plus judicieux d’évoquer de nouvelles choses qui ne figurent pas sur le dossier de candidature.
Rédaction d’une présentation en deux minutes
Chacun peut mettre ce qui lui convient dans la présentation sous réserve qu’il soit pertinent et en rapport avec la position à pourvoir.
Pour commencer le postulant doit s’identifier en déclinant son nom complet, sa profession et son secteur d’activité. Il doit ensuite présenter deux à trois éléments phares de son parcours sans entrer dans les détails. Il peut évoquer ses compétences et expertises qui le distinguent, en les appuyant avec des résultats tangibles et concrets.
Il est possible de revenir sur ses études et formations si nécessaires et pour terminer il dispose de l’opportunité pour s’exprimer au sujet de ses motivations et ses objectifs. Il est très important de relier son plan de carrière avec le poste à pourvoir et se projeter dans le développement à venir de l’entreprise.
Pour conclure cette présentation, le postulant peut parler de ses passions et loisirs qui révèlent un peu plus sur sa personnalité. Une fois la présentation est achevée, il est temps que le recruteur prenne la parole pour commenter le parcours ou poser des questions au candidat.
Une petite séance de simulation
On ne le dira jamais assez, un entretien d’embauche se prépare à l’avance et après avoir préparé son discours d’introduction et prévu les questions susceptibles d’être posées par le recruteur, le candidat peut procéder à une simulation de l’entrevue pour se sentir plus à l’aise et gagner en confiance.
Il est possible de le faire devant ses amis et sa famille afin d’avoir des réactions et des feedbacks sur sa présentation en vue d’améliorer sa posture, ses gestes et son discours.
Pour garder le sens du timing, il serait judicieux de recourir à un chronomètre afin d’éviter de faire long ou très court. En multipliant les répétitions, le candidat gagnera en confiance et travaillera mieux sa présentation et le déroulement de l’entretien.
Choisir des mots-clés
L’usage des mots-clés est crucial, il suffit de sélectionner trois expressions à partir de l’offre d’emploi ou de la description du poste et de les insérer judicieusement dans la présentation pour souligner que son profil correspond exactement aux besoins du poste. En plus grâce à ces mots-clés le recruteur saura que le candidat a bien assimilé les attentes et les exigences de la position et de l’entreprise ce qui peut retenir son attention pour se rappeler du profil un peu plus tard.
Négocier d’autres avantages pendant son entretien
Il est fréquent qu’à la fin d’un entretien d’embauche l’aspect financier soit évoqué et si le salaire est négociable, il y a d’autres éléments qui peuvent faire l’objet de négociations comme les primes, les avantages sociaux, la voiture de fonction et autres avantages en nature. Ci-après quelques astuces pour négocier au mieux les différents avantages, autre que la rémunération mensuelle.
Négocier les primes
Plusieurs structures proposent des primes pour récompenser leurs salariés pour leur assiduité, leur rendement, etc. Il serait pertinent pour un candidat de se renseigner à l’avance sur les conditions pour profiter de ces primes et des marges de négociation potentielles.
Si le postulant n’arrive pas à obtenir des informations à ce sujet avant l’entrevue d’embauche, il est possible de le demander au recruteur pendant l’entretien ou de contacter le département des ressources humaines pour un complément d’infos à ce propos.
La détermination de la valeur des primes dépend fortement du niveau de compétence ou d’expertise du postulant, du rendement entre autres critères, en suivant un barème bien déterminé. Et à l’instar des différentes composantes de la rémunération, les primes sont également négociables et peuvent constituer une compensation non négligeable en sus du revenu.
Un candidat a intérêt à se rappeler que les parties variables du salaire, n’entrent pas en considération pour déterminer le niveau de vie ou pour contracter un crédit.
S’informer au sujet des avantages sociaux
Les différentes entreprises proposent une panoplie d’avantages sociaux à l’instar des conditions tarifaires négociées, un contrat de mutuelle, des bons d’achat, etc. Ils peuvent être fort attractifs et intéressants et viennent agrémenter le contrat de travail.
Lorsque le candidat trouve que les avantages proposés par le recruteur sont beaucoup moins attractifs que dans son ancien emploi, il doit le signaler. En effet le nouvel employeur peut s’avérer flexible lorsqu’il souhaite s’attacher les services d’un bon profil. Ceci dit, il faut rester raisonnable et faire des demandes sensées. Il faut savoir s’adapter et rester en ligne avec les réalités du terrain et la capacité économique de l’entreprise en évaluant de façon juste le salaire et les différents avantages sociaux qui lui sont associés. Il vaut mieux juger les forces et les faiblesses de la proposition avant de l’accepter ou la rejeter.
Ne pas négliger la mobilité et les déplacements
Si le poste proposé nécessite une certaine mobilité et des déplacements fréquents ou occasionnels, il est possible que l’employeur mette à la disposition du nouvel employé une voiture de fonction. Il s’agit d’un avantage non négligeable pour un représentant, un commercial ou tout autre professionnel qui se déplace régulièrement.
Il faut s’informer sur le véhicule mis à sa disposition et les termes de son utilisation. Le postulant peut faire la demande d’un véhicule puissant s’il juge qu’il va servir son poste et ses fonctions. Mais il vaut mieux le signaler dès le départ car il serait beaucoup plus difficile d’en faire la demande par la suite.
Dans le cas où la structure ne propose pas de voiture de fonction, il serait pertinent de se faire rembourser les frais de déplacement sur son propre véhicule, en respectant un barème tarifaire mutuellement agréé.
Le plus souvent les remboursements des frais kilométriques sont beaucoup plus intéressants que pour un véhicule de fonction. Enfin, il faut veiller à ce que tous les avantages sociaux soient clairement mentionnés sur le contrat de travail. Ne dit-on pas que les paroles s’envolent les écrits restent?
Négocier son salaire en entretien : 6 erreurs à ne pas commettre
Le postulant doit bien se préparer pour son entretien d’embauche, il doit mettre en place un discours percutant et prévoir les questions susceptibles d’être posées, sans négliger pour autant ses prétentions salariales. Néanmoins, il faut éviter de commettre quelques erreurs au moment de parler de la rémunération.
Voici donc les 6 choses à proscrire dans un entretien d’embauche en ce qui concerne la question salariale :
Evoquer la rémunération très tôt
Discuter de la rémunération dès le début de l’entretien d’embauche est très mal vu. Il faut savoir qu’une telle rencontre sert d’abord à mieux connaître le candidat, ses motivations et ses aspirations en plus de la plus-value qu’il apporte à la structure. Pour le postulant, la rétribution est un élément-clé, mais il n’est guère nécessaire de l’évoquer au départ, il vaut mieux attendre la fin de l’entretien. Autrement le recruteur va penser que le postulant ne s’intéresse ni à l’entreprise ni au poste mais seulement à se faire de l’argent.
Ne pas préparer son argumentaire
Pouvoir obtenir la rémunération souhaitée, c’est un élément qui tient compte de nombreux critères comme les compétences du candidat, ses atouts, ses années d’expérience, les responsabilités du poste, etc. En plus, le salaire est souvent objet de négociations et c’est en fonction de la capacité du candidat à convaincre son interlocuteur qu’il peut percevoir le revenu convoité. De ce fait, il importe de bien préparer son argumentaire en l’appuyant d’éléments factuels concrets qui justifient les prétentions salariales du postulant.
Demander un salaire largement au-dessus des normes du marché et de la rémunération actuelle
Si le candidat serait tenté de mentir au sujet de son salaire actuel, il vaut mieux qu’il s’abstienne, car l’employeur a certainement déjà sondé le marché pour se renseigner sur les rémunérations pratiquées. Et il peut même disposer de la grille des salaires de l’ancienne structure. Il serait plus judicieux de jouer la carte de la franchise et de la transparence et s’appuyer sur ses acquis et ses compétences pour avoir le salaire souhaité.
Annoncer un chiffre au hasard
La négociation du salaire est un élément-clé de l’entretien d’embauche non seulement pour le postulant mais aussi pour le recruteur. De ce fait la discussion entre les deux parties doit être claire et transparente. Pour le candidat, il a intérêt de ne pas lancer un chiffre au hasard, mais il faut tenir compte des rémunérations pratiquées sur le marché.
Un montant trop bas peut être interprété comme si le candidat sous-estime ses aptitudes et ses compétences alors qu’un chiffre trop élevé relève de l’opportunisme et une mauvaise préparation de sa part. Dans les deux cas, c’est nuisible pour la candidature.
Il vaut mieux évoquer une fourchette qu’un montant fixe. Il faut être précis s’il s’agit d’un montant annuel ou mensuel, d’un net ou d’un brut. Le candidat doit avoir une idée précise sur le seuil minimal au-dessous duquel il ne peut accepter l’offre. Il est possible de l’annoncer au recruteur afin d’obtenir une proposition plus satisfaisante de sa part.
Annoncer un salaire non négociable
Un candidat doit faire preuve de flexibilité et de souplesse dans ses négociations. Ainsi, tout en ayant une estimation du salaire convoité et le défendre devant le recruteur avec des arguments à l’appui, il faut laisser une certaine marge pour les négociations afin de trouver un terrain d’entente. Il serait navrant de passer à côté d’une bonne opportunité et une position prometteuse pour quelques euros. Il faut garder l’esprit ouvert et flexible.
Se concentrer sur la rémunération fixe mensuelle
Il va sans dire qu’une rémunération mensuelle fixe est la base de la rétribution à percevoir de l’entreprise, mais ce n’est pas l’unique composant. Il est possible que le candidat ressorte gagnant d’une négociation en concédant un peu sur le salaire mensuel fixe pour gagner sur les primes et les avantages sociaux. Il faut avoir une vision d’ensemble, en tenant compte des possibilités d’évolution et d’avancement dans l’entreprise qui seront certainement accompagnées d’augmentations de salaire.
Parler du salaire lors de son entretien
Évoquer ses prétentions salariales lors d’une entrevue d’embauche est souvent un point gênant pour les candidats. Ils ne savent trop comment aborder le sujet ni parler de leurs ambitions en matière de rémunération. Ci-après quelques conseils pour parler du salaire lors d’un entretien d’embauche avec pragmatisme et professionnalisme.
Estimer sa propre valeur
Au moment de préparer l’entretien, le candidat doit réunir un certain nombre d’informations qui lui seront utiles au sujet de l’entreprise, du poste mais aussi du salaire. En effet, en se renseignant sur la rémunération de référence dans le domaine et celle pratiquée dans la structure pour des positions similaires, il peut avoir une moyenne en tête qui lui servira à l’établissement d’une fourchette de salaire satisfaisante, qui va lui permettre d’avancer ses prétentions salariales en toute confiance lors de l’entrevue d’embauche.
Il convient aussi de prévoir le revenu minimal au-dessous duquel le postulant ne peut descendre, étant donné qu’il ne couvre pas ses dépenses au quotidien.
Pour avoir une estimation sur les salaires offerts dans son domaine d’activité, il est possible de faire une petite recherche sur Internet pour obtenir l’information. Sinon, il serait judicieux de consulter les magazines économiques où on peut trouver les grilles de salaires par fonction ou secteur d’activité. Les calculateurs de salaires sont également une solution.
Pour les métiers de la comptabilité, l’institut de formation BetterStudy a publié des articles sur son blog afin d’informer ses apprenants-es sur la recherche d’emploi et à la question du salaire une fois leur diplôme de comptable ou diplôme d’aide-comptable ou encore leur diplôme de spécialiste en comptabilité obtenu ou à la fin de leur cours de comptabilité. Par exemple, pour connaître le salaire d’un-e comptable cet article a été publié : “Quel est le salaire d’un-e comptable en Suisse?”
Il existe également une autre source d’information aussi précise et fiable, à savoir ses contacts, surtout si une autre personne de son entourage personnel ou professionnel exerce le même métier. Une telle démarche permet d’avoir une rémunération de référence actualisée. Pour un candidat une telle information va lui permettre de se faire une idée sur les salaires pratiqués mais aussi d’établir une fourchette qui tient compte de cette donnée et de ses aspirations personnelles et professionnelles. Il vaut mieux éviter d’opter pour un montant fixe, pour privilégier un intervalle.
Oser en parler au cours de l’entretien d’embauche
Au cours de l’entretien d’embauche, le candidat doit mettre en avant ses qualifications, ses expériences et ses compétences, mais c’est le cas aussi de l’employeur qui démontre que sa structure est avantageuse pour le postulant.
Le plus souvent c’est le recruteur qui évoque en premier le sujet des prétentions salariales ou mentionne l’offre de l’entreprise, mais si ce n’est pas le cas , le candidat peut prendre l’initiative pour se renseigner.
Il s’agit donc de montrer sa motivation et son intérêt pour la structure et la position à pourvoir tout en se renseignant le plus clairement possible sur l’aspect financier, de préférence en fin de l’entretien.
Dans le cas où le recruteur évoque cet aspect, le postulant ne doit pas annoncer un chiffre fixe mais une fourchette. Si le candidat a déjà réuni ses informations sur la rémunération, il va proposer un intervalle réaliste qui soit plus en adéquation avec les rémunérations offertes par l’employeur.
Entamer les négociations
Au moment de parler du salaire les deux parties essaient de tirer profit de la situation au maximum. Il est possible que l’employeur propose un salaire beaucoup plus bas que les attentes du postulant. Dans ce cas ce dernier doit avoir déjà préparé un argumentaire en soulignant ses atouts et ce qu’il va apporter à l’entreprise. Il est très important de préparer une liste de ses prétentions et des avantages désirés et de traiter un point à la fois avant d’aller vers le suivant.
Le candidat doit réfléchir profondément à l’offre qui lui est faite avant de réagir. Il doit prendre compte des différents composants du salaire. Et de ce fait il doit évaluer le montant fixe, les primes, les avantages, sociaux, etc. En regardant de près chaque détail il peut estimer l’importance de la rémunération en tant que pack. Parfois les différents composants s’avèrent beaucoup plus intéressants qu’un montant fixe assez élevé.
Dans le cas où la négociation ne donne pas satisfaction au candidat, il peut soumettre une offre au recruteur en acceptant le salaire actuel sous réserve qu’il sera révisé à la hausse au bout d’une période bien déterminée après avoir fait ses preuves au sein de l’entreprise. Un tel accord doit figurer évidemment sur le contrat de travail pour éviter tout problème par la suite.
Il va sans dire que parler du salaire lors d’une entrevue d’embauche n’est pas chose facile, c’est pour cette raison que le candidat doit bien se préparer et être prêt à en discuter. Il est primordial d’évoquer chaque point en détail et de se mettre d’accord avant la signature de l’accord final. Il suffit juste de faire preuve de réalisme et de pragmatisme lors des négociations pour décrocher le poste et avoir une rétribution satisfaisante, conforme à ses compétences et à sa contribution pour l’entreprise qui recrute.
Évoquer les vacances en entretien
En arrivant au moment de l’entretien d’embauche, le candidat peut se targuer d’avoir su attirer l’attention sur son profil. Généralement, parler de vacances ou de congé lors de l’entrevue est très mal perçu, mais si le postulant a déjà prévu des vacances depuis longtemps ou des jours de repos pour célébrer un événement ou pour voyager en famille, il peut en parler. Mais comment évoquer ce point sensible et quel est le moment le plus opportun?
Trouver le bon moment pour en parler
Évoquer le besoin de prendre des vacances dès le début de l’entretien peut être une raison de rejet d’une candidature. En effet, le recruteur pense à ce moment que le candidat commence par des exigences alors qu’il n’a même pas intégré la structure. C’est le moyen le plus efficace de renvoyer une image négative sur le candidat.
Toutefois, il est toujours possible de parler de ses contraintes personnelles en justifiant sa demande. Par ailleurs, le recruteur peut être froissé par le manque de transparence et de franchise de la part de son nouveau collaborateur si la demande de congé n’est faite qu’après le début de la collaboration.
En ce qui concerne les demandes personnelles, il vaut mieux les réserver pour la fin de l’entrevue d’embauche. En effet, l’employeur privilégie davantage les candidats ayant le moins de contraintes et d’exigences possibles. Il est en quête de profils susceptibles de l’accompagner dans le développement de la structure et non pas ceux qui ont de nombreuses demandes et de multiples caprices.
Il est recommandé de parler de ses compétences et de ses qualifications en mettant en avant ses acquis et ses atouts lors de l’entretien. Il est possible d’aborder le sujet des vacances et des congés une fois le recruteur évoque la date de début d’activité. Le postulant peut en faire mention s’il a déjà planifié quelque chose pour des dates précises.
Si les dates sont proches alors le candidat peut débuter dans son nouveau poste après son congé alors que si les vacances ne sont pas pour immédiatement, il vaut mieux commencer à travailler avant de faire sa demande de façon officielle auprès des ressources humaines.
Adaptation à la procédure en pratique dans l’entreprise
Il serait judicieux de se renseigner à l’avance sur les pratiques adoptées au sein de la structure en ce qui concerne les aménagements accordés aux différents employés. En disposant des informations nécessaires le candidat peut mieux s’adapter aux pratiques en vigueur au sein de l’entreprise pour assurer une intégration parfaite et en douceur.
Il doit décider du nombre de jours dont il a besoin pour son congé annuel, voir s’il peut faire des heures supplémentaires en cas de besoin et identifier si leur contrepartie est comptabilisée sur sa fiche de paie ou s’il peut les convertir en jour de repos supplémentaires.
Il aura intérêt à se renseigner sur le système de roulement pour les vacances scolaires surtout s’il a des enfants. En disposant des renseignements requis, il peut mieux organiser sa vie privée et professionnelle sans aucun problème.
Faire des suggestions
Pour les candidats qui ont déjà travaillé dans le cadre d’un contrat de télétravail qui leur a donné satisfaction sans affecter leur rendement, ils peuvent en proposer pour un nouveau poste. Il est possible de suggérer au recruteur de faire une période d’essai et si la collaboration lui convient ; de l’adopter sur le long terme.
Une telle proposition peut réellement intéresser l’employeur dans la mesure où elle introduit une organisation de travail innovante, sous réserve bien sûr qu’elle adhère aux conventions en vigueur.
Dans le cas où le candidat a besoin de deux semaines de congés juste après le début d’activité, il faut savoir convaincre l’employeur en l’assurant quant aux objectifs à atteindre et l’avancement du travail dans des conditions idéales en adoptant des actions concrètes et tangibles. Il serait plus enclin à accorder des jours de repos si le travail se déroule parfaitement et sans aucun problème.
Il faut se rappeler que tous les agréments convenus entre le candidat et l’employeur doivent être rapportés par écrit sur le contrat de travail dans le but de leur donner une valeur légale et éviter tous les soucis et les malentendus pouvant surgir par la suite.
Entretien d’embauche : les questions les plus fréquemment posées
L’entretien d’embauche est l’occasion de faire connaissance et d’apprendre un peu plus sur le candidat au niveau de ses attentes, ses aptitudes, ses compétences et ses atouts. Et, il est donc normal que le recruteur saisisse cette opportunité pour poser des questions bien ciblées au candidat. I ne faut pas voir l’entretien d’embauche uniquement comme un interrogatoire du recruteur, mais un échange.
En effet, le candidat qui se présente peut aussi en cours d’entretien poser des questions. Les questions sont non seulement un signe d’intérêt de la part du candidat, mais c’est aussi l’occasion pour ce dernier de s’assurer si l’entreprise ou le poste de travail pour lesquels il postule correspond bien à ce qu’il recherche.
L’entretien d’embauche est donc une rencontre pour satisfaire les deux parties, soit la partie qui a besoin de compétences et la partie qui a besoin d’une rémunération et un épanouissement dans son travail.
Pour ce dernier, il doit bien se préparer pour cette entrevue et répondre à toutes les questions de façon claire et opportune afin d’avoir plus de chances de décrocher le poste. En étant préparé pour l’entretien, le postulant se sentira plus sûr de lui et plus détendu, c’est pourquoi il doit prévoir les questions susceptibles d’être posées, dont voici un aperçu.
Présentation du candidat
Parlez-moi de vous! C’est la première question posée par le recruteur et il convient de la préparer judicieusement. Le candidat doit donc parler de ses compétences et de ses qualifications et savoir les valoriser en se focalisant sur quelques point-clés.
Il est conseillé de prendre son temps pour se présenter et exprimer clairement ses atouts et ses aspirations. Il faut bien préparer son discours pour retenir l’attention de l’employeur en optant pour un message percutant cohérent et logique.
Que savez-vous de l’entreprise?
Il ne s’agit pas seulement d’évaluer les connaissances du candidat et ses informations au sujet de la structure et son activité mais de jauger sa perception et comment il peut se projeter dans l’avenir de l’entreprise et son développement. Le postulant doit toujours présenter son opinion avec clarté et en toute franchise, tout en créant un lien avec le poste à pourvoir.
Avez-vous postulé pour d’autres positions?
Chaque candidat a droit de se lancer sur plusieurs pistes d’embauche. Et lorsque le sujet est abordé au moment de l’entretien, il vaut mieux être franc et honnête en expliquant clairement que cette démarche lui permet d’assurer ses arrières en n’excluant aucune opportunité sérieuse.
En posant cette question, le recruteur ne vise pas à connaitre combien d’entreprises ont été contactées mais de positionner son offre par rapport aux autres et de cerner les préférences du candidat.
En jouant la carte de l’honnêteté, le postulant va renvoyer une image positive sur lui-même en tant que personne sincère mais aussi sur son profil qui est très demandé sur le marché du travail.
Quels sont vos atouts et vos faiblesses?
Un candidat doit bien préparer cette question, car il faut mettre en avant ses qualités et ses atouts sans en faire étalage. Il n’a qu’à présenter de façon synthétique et succincte ses compétences et ses aptitudes personnelles et professionnelles.
Sans oublier ses défauts bien sûr, car personne n’est parfait. Il suffit de citer trois qualités et un ou deux défauts qui peuvent être améliorés grâce à une formation par exemple.
Tout en présentant ses atouts le postulant doit rester modeste et humble, et souligner ses forces avec des illustrations et des exemples concrets. Quant aux faiblesses, il ne faut pas les cacher ou en avoir honte, mais les présenter le plus objectivement possible, en les relativisant pour ne pas impacter négativement la candidature.
Quels sont vos loisirs ou activités?
Cette question ne doit pas être prise à la légère, car elle permet au recruteur de mieux cerner la personnalité du candidat. Ce dernier a intérêt à exploiter cette question en sa faveur en soulignant d’autres aspects qui favorisent sa candidature et reflètent son dynamisme, son engagement et ses diverses potentialités.
Il vaut mieux tenir compte de l’interprétation qui saura faite de chaque loisir ou activité. Ainsi un passionné de jeux vidéo peut être perçu comme quelqu’un d’immature, alors qu’un adepte de football souligne l’esprit d’équipe. En cas de doute, il vaut mieux ne pas signaler l’activité.
Où serez-vous dans cinq ans?
La projection du candidat dans l’entreprise est la principale raison qui pousse l’employeur à poser une telle question. Il souhaite sonder les motivations du candidat et sa loyauté vis-à-vis de l’entreprise dans le cas où il est retenu pour le poste.
Il est important de s’accorder un temps de réflexion avant de répondre. Le candidat doit y répondre en toute honnêteté tout en vérifiant les possibilités d’avancement proposées par la structure et de juger si le poste ne constitue qu’une phase de transition pour réaliser ses objectifs personnels et professionnels.
A titre d’exemple, le candidat peut expliquer qu’il prévoit d’occuper la position offerte pour un certain nombre d’années pour maîtriser toutes les finesses du métier et réaliser des résultats concrets avant d’évoluer vers une situation avec plus de responsabilités.
Il s’agit là de quelques questions récurrentes dans les entretiens d’embauche, mais qui varient en fonction de la structure, des besoins du poste et du profil lui-même. Il faut être prêt à faire face à toutes les éventualités et même à des questions déstabilisantes. Il faut bien se préparer et améliorer ses réponses après chaque entretien.
Comme toute activité, il y a une phase d’apprentissage et de perfectionnement. Il est important de garder un point de vue positif vis-à-vis des entretiens d’embauche même si ce n’est pas un exercice facile ou plaisant pour certains. En tous les cas, vous serez meilleur à la 5ème interview qu’à la première, c’est certain.
Réussir son entretien d’embauche en adoptant la bonne gestuelle
En prévision de l’entretien d’embauche, le candidat a intérêt à tout préparer avec grand soin, des documents composant son dossier et jusqu’à sa tenue. Il doit également préparer son discours en y insérant les mots-clés repérés dans l’annonce de l’offre d’emploi.
Mais en dehors de la présentation, le postulant est tenu de faire très attention au langage tenu par son corps et sa gestuelle. De tels éléments révèlent beaucoup plus sur la personnalité du candidat que des mots. Voici quelques astuces pour avoir une bonne gestuelle lors de l’entrevue d’embauche.
Premier contact avec le regard
Dès son entrée dans la salle de l’entretien, il est très important de créer un contact direct avec l’interlocuteur en le regardant directement dans yeux en échangeant une poignée de main ferme et cordiale. Il ne s’agit pas de lui jeter un regard fuyant qui reflète le manque de confiance en soi, ou trop insistant comme pour l’intimider. Mais de le regarder droit dans les yeux le temps de le saluer, c’est un signe d’une personnalité affirmée et mature prête à assumer ses responsabilités et ses engagements.
Echange de poignée
Saluer son vis-à-vis en échangeant avec lui une poignée de main est signe de politesse et de respect. Il importe que la poignée soit ferme et cordiale. Il ne s’agit pas de lui serrer trop la main, ni que la poignée soit molle mais d’être dans le juste milieu.
Créer une connexion avec le recruteur
Lors d’un entretien, il vaut mieux adopter la même attitude que le recruteur. Il ne s’agit pas de le mimer mais de s’inspirer de sa posture. Le but est de créer une connexion avec lui et d’établir une relation plus proche de lui qui rassure les deux parties quant au déroulement de l’entrevue mais aussi la possibilité de la collaboration à venir.
Rester positif et réactif
Certains gestes sont à bannir lors de l’entretien d’embauche. En effet il ne faut pas croiser les bras, cette attitude fermée reflète que le candidat et sur la défensive. Il vaut mieux parler en accompagnant son discours avec des gestes modérés des mains avec la paume ouverte qui renvoie vers l’ouverture d’esprit du postulant et sa positivité.
Un sourire pour rendre l’entrevue plus cordiale
Un entretien d’embauche est une rencontre professionnelle où il faut rester sérieux et focalisé, mais n’empêche qu’on peut être détendu et souriant pour s’offrir une entrevue cordiale. Le recruteur serait même tenté d’embaucher un collaborateur souriant et aimable. Il ne faut pas oublier que les sourires communiquent la positivité et l’ouverture de la personne et c’est un point avantageux. Alors il ne faut pas manquer de sourire et d’être cordial.
Bien s’installer sans gigoter
Pour un recruteur il n’y a rien de plus énervant qu’un candidat qui gigote et ne tient pas en place. Une telle attitude perturbe la concentration et entame la patience de son interlocuteur. Alors, il vaut mieux éviter d’énerver tout le monde sans raison. Un candidat doit s’installer en adoptant une posture bien droite avec les pieds de la chaise au sol pour éviter de se balancer. Il faut aussi respecter l’espace d’autrui et ne pas mettre ses affaires personnelles un peu partout.
Etre bien installé favorise la concentration et la capacité de mieux communiquer son message en adoptant une posture et une gestuelle adéquates.
Halte aux tics
L’entrevue d’embauche est très importante et de ce fait, elle peut être assez stressante, surtout si l’enjeu est important. Certains candidats trahissent leur malaise à travers des tics et des expressions parfois très agaçants comme jouer avec le stylo, se balancer, taper avec les pieds, etc. De tels gestes sont rapidement perçus par le recruteur qui les interprète aussitôt comme un signe de manque de confiance. Il convient de travailler ce point à l’avance et le jour de la rencontre se concentrer sur sa respiration pour se détendre et mieux maîtriser ses tics.
La relaxation (la sophrologie) peut être un moyen d’apprendre à se détendre en situation stressante avec notamment la respiration et la préparation mentale de l’entretien en amont en se l’imaginant réussir. Tout est une question de préparation.
Les questions à poser en entretien
L’entrevue d’embauche est une opportunité pour le recruteur comme pour le candidat de faire connaissance. Cette rencontre est l’occasion pour que chacun puisse poser ses questions. Ainsi le postulant peut se renseigner sur le poste et l’entreprise comme le recruteur peut savoir un peu plus sur le candidat, ses compétences et ses motivations.
Se renseigner sur la position à pourvoir
Il est tout à fait naturel de poser des questions au sujet de la position proposée et ce qu’elle implique comme tâches et responsabilités. C’est le moment de faire le point et d’apprendre ce qui attend le candidat dans l’exercice de ses fonctions. Il est important de bien se renseigner avant tout engagement.
S’informer sur la structure
Il est important de se renseigner sur l’entreprise à l’avance en réunissant des informations depuis les rapports d’activité édités et les articles de presse. Mais il est important de poser des questions sur l’entreprise pendant l’entrevue notamment au sujet de sa stratégie de développement, son expansion sur le marché, etc. Une telle démarche permet au recruteur de comprendre que le candidat s’est déjà renseigné et qu’il est intéressé par la structure.
Collecter des informations sur l’équipe de travail
Il ne s’agit pas de lancer une enquête mais d’avoir un peu plus d’informations sur l’équipe de travail, le nombre de collègues et de collaborateurs, se renseigner sur l’environnement de travail et des conditions de collaboration pour préparer son approche d’intégration.
Connaître le responsable hiérarchique
C’est un renseignement crucial mais souvent négligé par les postulants. Il vaut mieux connaitre le nom de la personne dont on dépendra hiérarchiquement en prévision d’une prochaine rencontre. Il vaut mieux s’informer à son sujet pour préparer l’entrevue et éviter toute mésentente avec lui.
Prendre note des raisons de la décision d’embauche
Lors de l’entretien il ne faut pas hésiter à comprendre les motivations du recruteur d’avoir lancer une procédure d’embauche. Est-ce qu’il s’agit de compléter une équipe à cause d’un surplus de travail ou d’un nouveau poste créé. Il importe de se renseigner sur les conditions de recrutement (licenciement, promotion, départ volontaire ou autres). Les réponses fournies par l’employeur vont éclairer le candidat quant aux enjeux de la position et les possibilités d’avancement à venir.
Décortiquer les composants de la rémunération
Généralement ce point est des plus délicats à évoquer lors d’un entretien, n’empêche s’il n’est pas abordé par le recruteur, le candidat doit poser la question le plus clairement possible. C’est le moment d’en apprendre plus sur la proposition de l’employeur et de communiquer ses prétentions salariales ainsi que les différents avantages qui sont liés au poste. Il faut savoir être flexible et bien négocier la composition de sa rémunération de telle façon à ce qu’elle donne satisfaction aux deux parties.
Connaître les étapes suivantes dans le processus d’embauche
Il est important de connaître le déroulement des différentes étapes du processus d’embauche. Si le point n’est pas évoqué par l’employeur il serait judicieux de poser la question. Il est possible qu’une deuxième étape de l’entrevue soit prévue avec un responsable, il faut s’informer sur le temps de réponse, etc.
En cas de besoin le candidat peut demander si le recruteur souhaite recevoir des documents particuliers comme les références, les recommandations, les diplômes, ou autres. Généralement l’entrevue d’embauche prend fin juste après. C’est l’occasion de montrer son intérêt et sa motivation avant de prendre congé de son interlocuteur.
Bien terminer son entretien
Si le déroulement de l’entretien d’embauche est très important, sa conclusion est tout aussi importante. Le candidat se demande souvent à quel moment il faut mettre fin à l’entrevue et comment procéder.
Il est primordial pour le candidat de prévoir une ou deux questions à poser vers la fin de l’entrevue car il est fréquent que le recruteur demande au postulant s’il a des questions à poser. Dans le cas où aucune question n’a été prévue ou que l’employeur a déjà évoqué les sujets qui préoccupaient le candidat, il serait judicieux d’indiquer qu’il n’y a pas de question et si le candidat pense à quelque chose il va le signaler lors de la prochaine entrevue ou par email si possible.
Rester synthétique
Il est possible que le recruteur demande l’avis du postulant concernant l’entrevue et la position à pourvoir. Il serait judicieux de revenir sur les points les plus imminents qui ont retenu l’attention du candidat. Il doit rester synthétique et faire bref et non pas se lancer dans une longue dissertation.
Rester enthousiaste jusqu’à la fin
Etre cordial est très important pour le candidat lors d’une entrevue d’embauche. Mais il faut garder son entrain et son enthousiasme tout au long de la rencontre et jusqu’au moment de quitter les bureaux de l’entreprise. Il ne faut pas commettre l’erreur de faire un commentaire pas sympathique ou de dire un mot malheureux alors qu’on est dans les couloirs de la société ou devant le bureau de la réception. Il faut garder son sourire et son enthousiasme même dans le cas où l’entretien n’était pas satisfaisant.
Faire preuve de patience
Parmi les erreurs à éviter, l’une est de demander au recruteur ce qu’il pense de sa candidature et du déroulement de l’entretien. Il ne peut pas toujours répondre car il a potentiellement d’autres profils à voir et ne peut donner son avis sans avoir accordé une chance aux autres candidats. Mais il est possible de se renseigner sur les étapes notamment s’il y a d’autres entrevues à prévoir, la date pour obtenir une réponse définitive, etc.
Néanmoins, il y a deux écoles. Certains spécialistes pensent que si l’entretien s’est bien déroulé, le fait de demander au recruteur s’il va engager le candidat peut être une tactique qui peut se révéler fructueuse. Tout dépend de l’assurance du candidat qui est souvent en lien avec les compétences plus ou moins attractives et plus ou moins rares. C’est approche plus audacieuse et donc plus risquée, mais qui peut s’avérer positive.
Penser aux remerciements
Le candidat doit faire preuve de politesse et remercier son interlocuteur de lui avoir accordé du temps pour l’entrevue. C’est la moindre courtoisie à respecter dans un cadre professionnel. Il ne faut pas omettre de remercier la personne de l’accueil, la secrétaire et toute personne rencontrée lors de l’entretien. De tels gestes renvoient une image favorable sur le candidat, alors il vaut mieux ne pas les négliger.
Prendre congé
Une fois l’entretien est terminé et que le candidat a remercié son interlocuteur, il est temps de prendre congé avec politesse et respect mais sans s’éterniser. Il faut réunir ses affaires et quitter les lieux sans délai car le recruteur a certainement d’autres tâches et responsabilités à traiter.
Sourire et salutations
Si l’entretien a commencé de façon cordiale, il faut qu’il prenne fin de la même manière. Avant de quitter les lieux il faut remercier une dernière fois son vis-à-vis en souriant, en le regardant directement dans les yeux et en lui souhaitant une agréable journée. L’entrevue doit prendre fin sur une note positive. Il faut éviter toutefois d’être obséquieux, c’est-à-dire exagérément poli en remerciant de par exemple de façon trop appuyée ou trop nombreuses le recruteur.
Les erreurs à éviter en entretien
Lorsque le candidat est convoqué à une entrevue d’embauche, il doit bien se préparer pour réussir à décrocher le poste convoité. Mais il aurait un avantage non négligeable s’il évite les erreurs fréquentes dans ce genre de rencontre dont voici les plus récurrentes.
Eviter d’arriver en retard
Arriver à temps est un signe de respect de soi-même mais aussi d’autrui, notamment pour un entretien d’embauche. La ponctualité est hautement appréciée et tout retard renvoie une image négative du candidat et pour un recruteur c’est un signe de manque de sérieux et de professionnalisme, voire même manque d’intérêt pour l’entreprise et le poste.
Un retard peut grandement affecter une candidature, alors une grande vigilance s’impose! Il serait pertinent de préparer ses affaires la veille et de quitter son domicile un peu à l’avance en prévision des embouteillages et des retards des moyens de transport.
Bien choisir sa tenue
Un postulant qui souhaite faire bonne impression sur le recruteur accorde un grand soin à son code vestimentaire. Ce dernier constitue une réflexion de la personnalité et du bon goût du candidat. Par ailleurs, dans certains secteurs d’activité la tenue a une grande importance comme dans le domaine bancaire. Il faut adopter une tenue qui convient au mieux à l’image et à l’identité de l’entreprise.
Il vaut mieux privilégier un costume avec cravate ou un tailleur aux tenues décontractées qui n’ont pas leur place dans un entretien. Il faut garder à l’esprit qu’un employeur est très sensible à l’effort fourni par le candidat pour soigner sa tenue et ceci peut avoir un impact non négligeable sur une candidature.
Faire preuve de motivation et bien préparer son entretien
On ne le dira jamais assez, le secret du succès d’un entretien d’embauche est une bonne préparation. Il ne faut rien laisser au hasard dans la mesure du possible. Une bonne préparation facilite le déroulement de l’entretien, redonne confiance au candidat et reflète l’intérêt du postulant pour le poste.
C’est un moyen efficace pour démontrer sa motivation et son intérêt pour la position et l’entreprise. Il faut donc préparer sa présentation, prévoir les questions du recruteur et travailler ses réponses de façon pertinente et satisfaisante, soigner sa tenue et sa gestuelle, etc. Il faut que le candidat soit convaincant le jour J.
Adopter une posture professionnelle
Un candidat se présente non seulement avec des paroles mais avec sa posture et sa gestuelle. Il doit s’asseoir en gardant le dos bien droit et en se penchant légèrement vers l’avant afin d’être plus attentif à son interlocuteur. Rester souriant, cordial et respectueux est très important. Une telle attitude se révèle fort avantageuse pour la candidature.
Il faut s’adresser à son vis-à-vis en le regardant bien droit et en ayant une attitude ouverte et positive. Mais il faut surtout éviter de montrer son stress ou son inquiétude en jouant avec son stylo ou en se balançant, ceci est très mal perçu par un recruteur. Il faut rester concentré et professionnel.
Jouer la carte de la franchise et de l’honnêteté
Vouloir améliorer ses revenus est légitime, mais il n’est guère nécessaire de doubler son dernier salaire dans l’expectative d’obtenir une meilleure rémunération. Il faut savoir que le recruteur est certainement renseigné sur les salaires pratiqués sur le marché et il est impossible de le leurrer. Il vaut mieux adopter un comportement franc et honnête en présentant ses compétences et son expérience et négocier au mieux sa rétribution.
Pour les faiblesses, il ne faut pas les renier ou les déguiser, c’est tout le contraire il faut savoir les assumer et avancer des actions concrètes pour les améliorer ou les dépasser à travers des formations, des cours d’apprentissage, des séances d’accompagnement, etc.
Démontrer sa motivation et son intérêt pour la structure
Les employeurs sont en quête de profils susceptibles de faire la différence et de les accompagner dans le développement de leurs structures respectives. Mais il ne s’agit pas uniquement de compétences, car ils cherchent des personnalités qui s’intéressent aux différents postes à pourvoir et à leurs entreprises aussi.
C’est pour cette raison qu’un candidat doit démontrer sa motivation et son intérêt pour la position à pourvoir et à l’entreprise elle-même. Et pour commencer il doit réunir des informations sur la structure, son activité, ses marchés, etc.
Eviter de manquer de respect envers son ancien employeur
Si un candidat a quitté son ancien poste à la suite de problèmes avec son employeur ou son responsable hiérarchique, il doit surtout éviter de le dénigrer devant le nouveau recruteur. Il est préférable d’adopter une attitude respectueuse et positive pour parler de cette rupture.
Par exemple, au lieu d’évoquer l’incompétence du manager, il vaut mieux parler des opportunités d’évolution qui tardent ou qui ne répondent pas à ses attentes et que cette quête d’emploi correspond à la recherche de nouvelles possibilités d’avancement. Un langage diplomatique sera apprécié et le recruteur saura lire entre les lignes.
Chez BetterStudy, nous accompagnons nos apprenants-es depuis le début de leur formation en comptabilité jusqu’à leur intégration dans une entreprise.
Pour les apprenants-es qui le souhaitent, nous offrons un service de coaching en reconversion professionnelle pour maximiser les chances d’obtention d’un travail en tant qu’aide-comptable ou comptable.
En soi, nos diplômés n’ont pas besoin d’aide pour trouver un emploi. Néanmoins, afin d’accélérer le processus de recrutement et de leur assurer des conditions de travail qui soient les meilleures possibles, nous leur mettons à disposition notre spécialiste en ressources humaines pour la transition professionnelle.