Que signifie le terme « capitaux propres » ? Les capitaux propres sont une notion vue en comptabilité. Voyons une définition des capitaux propres et comment est calculé le capital propre d’une entreprise.
Capitaux propres : définition
Pour commencer, il faut comprendre la signification des capitaux propres. Il s’agit des fonds en possession de l’entreprise en dehors des dettes, soit le capital social, les bénéfices antérieurs non distribués et le report à nouveau. Des éléments qu’on retrouve au niveau du passif du bilan d’une entreprise.
Il est possible d’augmenter les fonds propres par décision des actionnaires, qui peuvent choisir de ne pas répartir de dividendes et de garder les bénéfices réalisés sous forme de réserves.
Lorsqu’une société dispose de capitaux propres importants, elle veille surtout à minimiser le risque d’exposition à une faillite. Par ricochet c’est une garantie permettant de rassurer les créanciers en cas de demande d’emprunt, qu’elle peut d’ailleurs contracter à des taux plus avantageux.
Dans le cas contraire, si l’entreprise enregistre des capitaux propres négatifs, ceci s’explique par le fait que les dettes contractées excèdent le patrimoine. Une situation qui se révèle source d’inquiétude pour les créanciers qui auront des doutes sur la possibilité de récupération de leur dû en cas de faillite. Dès lors, ils appliquent des taux d’emprunt plus élevés.
Calcul des capitaux propres
La formule la plus courante pour le calcul des fonds propres est la suivante :
Capitaux propres = patrimoine de l’entreprise – les dettes
D’après la loi régissant les entreprises, ces dernières doivent détenir un minimum de capitaux propres correspondant au moins à la moitié du capital social. Dans le cas où cette règle n’est pas respectée, il convient de réunir une assemblée générale dans le but de trouver des solutions susceptibles de redresser la situation. Autrement, l’entreprise doit être dissoute.
Pour sortir d’une telle situation, l’assemblée générale peut choisir d’augmenter le capital de la structure ou opter pour une incorporation des pertes au capital et donc la réduction de ce dernier. Comme il est possible de constituer des réserves en ne procédant pas à la distribution des bénéfices.