Le bilan que nous avons établi dans notre précédent article présente quelques défauts que nous allons corriger.
Utilisation des dénominations comptables
En effet, malgré la petite taille de l’entreprise, l’inventaire des actifs est relativement long. Si nous établissons le bilan d’une multinationale employant plusieurs dizaines de milliers de salariés, avec le même principe, la liste des actifs serait sans fin.
Il faut donc raccourcir la liste des actifs en regroupant les éléments semblables dans un même compte. Ces premiers éléments sont du matériel informatique, donc nous les regroupons sous un même compte : « informatique », et additionnons les montants correspondants, soit 8’450.-. Nous regroupons ensuite le matériel de bureau et le nommons « mobilier ». Celui-ci représente 1’000.-. Pour le stock, nous utilisons le compte « stock de matériel », d’un montant de 4’500.-.
Les comptes utilisés doivent permettre de comparer les bilans des entreprises d’un même secteur. Ils doivent être identiques, donc nous utilisons des termes standards : le local correspond aux « immeubles » d’un montant de 10’000.-, la voiture aux « véhicules » d’un montant de 7’000.-. Pour l’argent liquide, nous utilisons le compte « caisse » d’un montant de 1’050.- et la banque ne change pas d’appellation, d’un montant de 3’000.-.
Dans le passif, le prêt de la banque auprès du Crédit Suisse est classifié dans le compte « dette bancaire », pour un montant de 15’000.-. Le prêt d’un ami, est catégorisé ici en « autres dettes » pour un montant de 10’000.-, et l’investissement ou apport personnel est appelé le « capital » d’un montant de 10’000.-. Le capital représente aussi la valeur nette de l’entreprise.
Nous obtenons donc notre nouveau bilan présenté de façon plus claire et synthétique avec l’utilisation des dénominations comptables. Le fait de regrouper ces éléments n’a aucune influence sur le total des actifs, qui reste à 35’000.-. Il en est de même pour les passifs. Ainsi, le bilan est toujours équilibré.
Nous verrons dans le prochain article comment nous pouvons encore améliorer ce bilan.